mardi 18 mars 2008

Qui sommes-nous ?


Mme Nathalie LAVAL-MADER - Maître de conférences en droit public
Enseignante-chercheuse au TACIP - Théorie des Actes et du Contrôle des Institutions Publiques

Directrice-adjointe de l’UFR de droit de 2003 à 2007, Nathalie est membre titulaire de la commission de spécialistes de droit public et chargée de mission culture depuis 2003. À ce titre, elle s'est attachée à créer des lieux d'expression et des moments d'échange à UT1, afin de développer un esprit de campus et de renforcer les liens de notre communauté universitaire.


M. Alain BERRO - Maître de conférences en informatique
Enseignant-chercheur à l’IRIT - Institut de Recherche en Informatique de Toulouse

Arrivé à l’UT1 en 1997 comme professeur certifié (PRCE) en Informatique et Gestion, Alain est directeur-adjoint de l’UFR informatique depuis 2004. De 2004 à 2007, il a contribué à la mise en place pédagogique, organisationnelle et administrative du Certificat informatique et internet (C2i) dans plusieurs licences de notre université. Depuis 2006, toutes les licences en Sciences Economiques et en AES incluent le C2i dans leur cursus de formation. Cette année, le C2i concerne plus de 2300 étudiants.


M. Jérôme FISCHER - Maître de conférences en droit privé
Enseignant-chercheur au CDP - Centre de Droit Privé

Ancien joueur professionnel de volley-ball, Jérôme est arrivé à UT1 en 1995 comme étudiant en licence de droit. Il est maître de conférences depuis septembre 2004. Chargé de mission pour la formation à distance en 2005, il est depuis juin 2006 vice-président chargé de l’orientation et de l’insertion professionnelle et directeur du SUIO. Ce service assure une aide à l’orientation et organise des ateliers d’aide à l’insertion avec des cabinets de recrutement : simulations d’entretien d’embauche filmées, rédaction de CV et de lettres de motivation en français et en anglais. Le SUIO accueille 10.000 étudiants par an.


Mme Antonia PALLACH-GELLY - Maître de conférences en espagnol
Enseignante-chercheuse en Lettres, Langues et Culture

Arrivée à l’UT1 en 1994 comme professeur agrégée (PRAG) en Espagnol, Antonia a été chargée de mission à la mobilité internationale à UT1 de 2001 à 2003. Elle a participé au développement des échanges internationaux et des conventions bilatérales ainsi qu’à l’amélioration des conditions d'arrivée des étudiants étrangers (aide au logement, cours de FLE...). Depuis 2005, Antonia est la directrice du Département des Langues et Civilisations. Dans ce cadre, elle a oeuvré pour l’ouverture, prévue pour la rentrée 2008, d'un centre de ressources en langues (CRL) et la création de licences bilingues Droit-Anglais, Droit-Espagnol et Economie-Espagnol.


M. Assâad EL AKREMI - Maître de conférences en sciences de gestion
Enseignant-chercheur au LIHRE - Laboratoire Interdisciplinaire de recherche sur les Ressources Humaines et l'Emploi

Maître de conférences depuis 2005. Assâad a pu suivre l’évolution de UT1 en tant qu’étudiant à partir de 1993. Il est membre du conseil du laboratoire au LIRHE et membre de la commission de spécialistes en sciences de gestion à l’IAE. Depuis son arrivée, Assâad s’est investi au LIRHE dans le développement d’un réseau international de recherche sur les ressources humaines et le comportement organisationnel.


Mme Isabelle DESBARATS - Maître de conférences en droit privé
Enseignante-chercheuse au LIRHE - Laboratoire Interdisciplinaire de recherche sur les Ressources Humaines et l'Emploi

Maître de conférences depuis 1994. Isabelle est membre des commissions de spécialistes en droit à Toulouse, Pau et la Nouvelle Calédonie. En plus du LIRHE, Isabelle est associée aux projets du Centre de Droit des Affaires (CDA). Elle est actuellement professeure invitée à l’Université de Laval au Canada.


M. Didier KRAJESKI - Maître de conférences en droit privé
Enseignant-chercheur au CDP - Centre de Droit Privé

Maître de conférences depuis 1999. Didier est responsable pédagogique des formations ouvertes à distance de l’UFR de droit et actuellement membre du conseil d’administration, deux fonctions dans lesquelles il a pu suivre l'évolution des enseignements et de l'université.


Profession de foi

POUR UNE UNIVERSITE JUSTE ET AMBITIEUSE

Une gouvernance équilibrée, un enseignement de qualité, une recherche forte et une aide à l'insertion professionnelle

La loi LRU du 10 août 2007 va donner à l’université les moyens pour répondre aux trois finalités, aux trois « fondamentaux » qui constituent le socle de notre service public : enseignement, recherche, orientation et insertion professionnelle. L’université aura donc plus de moyens financiers, plus de responsabilités et plus de liberté dans la gestion financière, immobilière, mais également dans la gestion des ressources humaines pour accompagner les stratégies impulsées par la future présidence. Nous pensons bien sûr aux incertitudes liées au recrutement des enseignants chercheurs. D’ici à 10 ans, 1/3 environ du corps enseignant sera renouvelé. La question de la contractualisation, celle de la modulation des obligations de service en fonction des parcours professionnels ou des besoins de l’université vont constituer des enjeux qui concernent l’ensemble du corps enseignant. Ce recrutement, ainsi que les méthodes déployées afin d’organiser les services devront incarner la vision d’avenir dont se dotera Toulouse 1. Le conseil d’administration (CA), organe de décision, qui va fixer les objectifs stratégiques (recrutement, formation, recherche) sera pleinement associé à la définition de cette politique.
Dans cette perspective, nous avons voulu constituer une liste de projets, afin de défendre au CA notre vision de Toulouse 1, son ancrage régional, son ambition nationale et sa renommée internationale.
C’est dans un état d’esprit d’ouverture et de coopération entre toutes les disciplines présentes à Toulouse 1 que nous nous adressons à vous. Avec d’autres collègues maîtres de conférences (MCF), nous avons décidé de créer une liste dans la perspective des prochaines élections du CA le 1er avril 2008. Cette liste reflète la majorité des disciplines de notre maison, de manière à pouvoir compter dans les décisions qui vont engager l’avenir de notre université. La plupart d’entre nous avons ou avons eu, des responsabilités administratives qui nous ont permis de sortir de nos « amphis » et de nos « labos » afin d’aller à la rencontre de tous les personnels et étudiants pour mener à bien des projets pour l’université. Chacun de nous est porteur de l’intérêt de sa discipline ou de son UFR, aussi bien dans le domaine de la recherche que celui de l’enseignement, mais surtout ensemble nous sommes unis pour la défense de notre collège (MCF, chercheurs, PRAG, PRCE, ATER, moniteurs et vacataires) et par une certaine conception de l’intérêt universitaire : que Toulouse 1 développe, pérennise et renforce ses pôles d’excellence ; qu’elle continue de donner sa chance à tous, parce que l’université reste le vecteur le plus démocratique et le plus prestigieux d’élévation sociale. Qu’elle soit juste et ambitieuse.

Nous avons besoin de vous pour être élus afin de vous représenter et vous défendre dans ce nouveau CA concentré, lequel, avec la présidence, va tracer les contours pour demain d’une gouvernance universitaire renforcée, mais que nous voulons équilibrée.

Profession de foi (pdf)

Enseignement


REUSSIR LE PLAN LICENCE


Un des grands chantiers de la réforme LRU est la réussite en licence. La ministre de l’enseignement supérieur a dévoilé, jeudi 13 décembre 2007, un plan pluriannuel basé sur 3 piliers.

  • La rénovation du contenu de la licence
  • L’orientation active et l’accompagnement
  • Les IUT et STS au service de la réussite des étudiants
Ce plan ne doit pas rester un simple « pansement médiatique » pour le ministère et/ou une manière supplémentaire d’obtenir des financements de la part de l’université. Ce plan doit être accompagné d’une réflexion plus large de refondation de l’enseignement en licence inscrite dans le long terme. Cette évolution pourra être pérennisée par le prochain plan quadriennal.

La rénovation du contenu de la licence est prévue pour s’effectuer en trois ans. L’idée générale est de lutter contre l’échec et d’asseoir les connaissances disciplinaires acquises par chaque étudiant, lors des trois années, sur des compétences indispensables à une bonne insertion professionnelle.
  • Une bonne qualité de l’expression écrite et orale.
  • La maîtrise des technologies de l’information et de la communication (TIC).
  • La pratique d’une langue étrangère.
Pour atteindre ces objectifs, il sera nécessaire de :
  • repenser le planning annuel de manière à libérer du temps pour des modules transversaux de formation (C2i, méthodologie documentaire et langues)
  • introduire progressivement de nouvelle méthode de travail (travail en équipe, formation à distance…)
  • intégrer les TIC dans l’activité d’enseignement. Notre université a véritablement fait un effort important pour développer les moyens matériels disponibles pour tous mais il n’y a eu aucune politique cohérente de formation des usagers, Il serait souhaitable en ce domaine de dépasser les initiatives personnelles et développer un vrai plan de formation.
  • moderniser les équipements mis à la disposition des enseignants (vidéo-projecteurs, équipements audiovisuels, tablettes graphiques, etc.)
La réussite de ce plan passera par un engagement fort du VP-CEVU qui sera chargé de sa mise en place en collaboration des directeurs d’UFR.

DEVELOPPER LE PATRIMOINE NUMERIQUE DE L'UT1

A l’ère du numérique et de l’internet, une université se doit d’être présente dans l’espace numérique et doit avoir conscience des enjeux en terme de communication et de renommée. A l’époque de l’immatériel, les bottins téléphoniques, les cartes géographiques et les journaux sont devenus numériques. Nous devrions développer le patrimoine numérique de notre université que ce soit en terme de communication, recherche, pédagogie, culture, etc.
Pour cela, il serait nécessaire de :
  • renforcer notre politique de communication interne et externe
  • redéfinir une stratégie éditoriale de façon de prendre en compte ces nouveaux enjeux
  • encourager et assurer la diffusion des travaux de recherche
Mais tout cela ne sera possible que grâce à une parfaite coordination des services informatiques et des objectifs clairement définis. En ce sens, il faut une direction des systèmes d’informations, qui mettra en cohérence l’ensemble des actions et assurera également le relai auprès du PRES et de l’UNR (Université Numérique en Région).

L’ENSEIGNEMENT DES ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES A L’UNIVERSITE

Nous pensons que l’enseignement de l’Education Physique et Sportive à l’Université est essentiel pour compléter les enseignement fondamentaux. Cette discipline ne saurait être réduite au rang de la seule acquisition/renforcement de la santé ou de l’accès au bien être.
L’EPS développe des capacités d’adaptation, de communication, d’expression, d’évaluation du risque, de la maîtrise de soi, de la gestion du stress, de la gestion de l’effort, de la mise en projets collectifs. A ces divers titres, les étudiants seraient bénéficiaires d’un enseignement digne de ce nom, développant ainsi des compétences fortement transférables dans la vie professionnelle. La valorisation de la place du sport dans les enseignements passerait par des changements touchant la gestion du temps (améliorer les liens avec la scolarité, repenser le planning de façon à réserver des plages horaires pour le sport, etc.), d’espace (créer un réel campus Universitaire) et du personnel (recrutement adéquat, maintien des postes des DAPS, etc.).

N’oublions pas que la carte de visite sportive d’une Université est un argument de poids pour inciter les étudiants et les enseignants étrangers à venir dans notre Université.

VALORISER LES ENSEIGNEMENTS DANS LE CADRE DES TRAVAUX DIRIGES

L'activité d'enseignement est possible grâce à l'apport de nombreux chargés de TD (ATER, moniteurs et vacataires). Ils constituent des rouages indispensables de notre université et leur activité d'enseignement doit être mieux accompagnée, leur statut doit être reconnu et valorisé. Il serait intéressant de renforcer la formation pédagogique des chargés de TD en collaboration avec l'IUFM et d'améliorer l'organisation institutionnelle du travail en équipe.

La mise à la disposition de moyens supplémentaires (accès aux salles, logiciels, vidéo-projecteurs, salle de travail) permettra aux chargés de TD de mieux accomplir leur mission d'enseignement.

La recherche : soutien, valorisation et reconnaissance

Parce que la recherche fait partie de nos missions essentielles, la mise en place de moyens pour sa gestion et sa valorisation ne doit plus être réfléchie seulement à l’échelle des laboratoires ou des équipes de recherche, mais avant tout à l’échelle de l’Université afin d’améliorer la structuration des projets de recherche et promouvoir l’excellence et le rayonnement national et international des productions scientifiques des équipes de l’UT1.

La création de l’Agence Nationale de la Recherche en 2005, l’affirmation du rôle de l’Union européenne dans le financement de la recherche (7ème programme-cadre 2007-2013), la loi de programme pour la recherche (18 avril 2006) et la loi relative aux libertés et aux responsabilités des universités (LRU, 10 août 2007), rendent primordiales la mise en commun des moyens et la coordination des stratégies de recherche dans une université rendue plus autonome. Le rôle du Conseil d’Administration sera déterminant pour poser des bases originales permettant de soutenir et de valoriser cette recherche. Nous veillerons en particulier à proposer et défendre les projets suivants :

1) Aide au montage et au suivi de projets de recherche

L’Université doit se doter des moyens humains et logistiques lui permettant de gérer des contrats de recherche (Région, ANR, européens). Pour ce faire, le renforcement de la Division de la Recherche est plus que nécessaire :

  • ­ pour les réponses aux appels à projets et l’information des enseignants-chercheurs,
  • ­ pour le montage financier des réponses aux appels d’offre,
  • ­ pour faciliter les interactions avec les points de contacts nationaux (facilitateurs dans le cadre du FP7 de l’Union européenne) adéquats suivant les appels,
  • ­ pour soutenir la formation et l’accompagnement des réseaux de recherche régionaux, nationaux, européens et internationaux,
  • ­ pour gérer les aspects financiers des projets retenus,
  • ­ pour renforcer et valoriser les synergies entre les établissements composant le PRES.

L’objectif est de soutenir les enseignants-chercheurs et de les décharger des tâches administratives et logistiques qui pèsent actuellement sur la gestion des projets et des budgets de recherche et pour lesquelles ils ne sont pas formés et souvent peu efficaces. Le recrutement de personnels qualifiés, pour assurer ce soutien à la recherche, doit tenir compte des besoins et des spécificités des différentes disciplines représentées à UT1. L’accroissement de 18% des dotations pour la recherche, prévu dans le contrat pluriannuel, pourrait être mobilisé pour la création de nouveaux postes de soutien à la recherche.

2) Reconnaissance et valorisation des carrières

Le Conseil d’Administration jouera un rôle important dans la définition de critères équitables, transparents et adaptés à chaque discipline, permettant la reconnaissance de l’investissement professionnel dans chacun des domaines de la recherche, de l’enseignement et de l’administration. Concernant la recherche, tout en veillant au respect des obligations statutaires, notre volonté est de participer à un débat constructif sur les questions suivantes :
  • ­ Comment reconnaître et valoriser les investissements des enseignants-chercheurs dans le domaine de la recherche ? Comment prendre en compte tous les investissements dans la recherche, l’enseignement et l’administration afin de promouvoir la motivation et l’engagement de la majorité des enseignants-chercheurs de l’UT1 quelle que soit leur discipline ?
  • Dans quelles conditions est-il possible de concevoir des aménagements de service pour les enseignants-chercheurs qui souhaitent consacrer l’essentiel de leur activité à la recherche pendant des périodes définies au sein des UFR et des équipes de recherche ? Comment aider les nouveaux MCF à publier au cours des deux premières années de service grâce à ces aménagements ?
  • Comment faire de l’UT1 un espace qui permet d’encourager et de soutenir la diversité des domaines, des démarches, des thématiques et des méthodologies de recherche ? La richesse et le rayonnement de notre université reposent sur le respect et la reconnaissance de toutes les disciplines et l’acceptation des différences des perspectives de recherche, des objets d’étude et des finalités.
En plus d’un soutien solide et permanent aux structures de recherche telles que Toulouse School of Economics (TSE), l’Institut fédératif de recherche sur la mutation des normes juridiques, la Maison des sciences de l’homme et de la société, le développement des autres équipes de recherche doit être appuyé. L’évaluation de la recherche ne peut être constructive et bénéfique que si elle est légitime et transparente. Les disciplines constitutives de l’UT1 doivent, dans leur diversité, se reconnaître dans les critères d’évaluation qui seront éventuellement retenus.

3) Un recrutement de qualité en toute impartialité des enseignants-chercheurs

Selon la nouvelle LRU (art. L.952-6-1), le recrutement des enseignants-chercheurs sera effectué par des comités de sélection créés par délibération du conseil d’administration, restreint aux enseignants-chercheurs et personnels assimilés. Nous veillerons à la transparence et au respect de garanties permettant une représentation majoritaire des disciplines concernées par le recrutement au sein de ces comités. Les membres, pour moitié au moins extérieurs à l’établissement selon la LRU, devront être choisis en raison de leurs compétences reconnues dans la spécialité concernée. L’objectif est d’assurer un recrutement de qualité adapté aux besoins des différentes disciplines de notre université. La définition de profils de poste pourrait être demandée. Le renforcement du rôle du CS est à ce niveau essentiel et devrait être soutenu par le CA.

4) L’accompagnement des doctorants, des moniteurs, des ATER et des vacataires

Il n'y a pas de recherche sans chercheurs. La mission essentielle de l'université est de les former ce qui nécessitera d'avantage de moyens. Cela semble être une évidence, mais à y regarder de plus près, force est de constater que le statut de la plupart des jeunes chercheurs, les doctorants, moniteurs, ATER et vacataires, d'une grande précarité, est source de découragement et explique la désertion des parcours de recherche. Il faut donc les attirer, les accompagner et les soutenir durant la réalisation de leurs travaux de recherche. Nous avons tous été vacataires ou ATER, nous devons nous en souvenir, et être solidaires de ces jeunes chercheurs qui constituent un vivier pour l'université de demain. Dans ce grand chantier que constitue le basculement d'UT1 dans la LRU, quelques mesures démontreraient que les enseignants non titulaires ne sont pas les oubliés de la réforme :
  • ­la mensualisation des vacataires et la simplification des démarches administratives de leur recrutement,
  • ­la facilitation de l’embauche des contractuels sur les contrats de recherche,
  • le renforcement des moyens matériels, informatiques et de documentation facilitant le travail doctoral dans toutes les disciplines de l’UT1.

International

Une véritable politique de rayonnement international passe par un projet concerté et clairement déterminé sous-tendu par un renforcement de la politique d'échange, de coopération internationale et d'enseignement des langues.
Dans cette perspective, il conviendra de :

  • Multiplier les doubles diplômes avec nos universités partenaires. C'est le prolongement nécessaire aux échanges ERAMUS qui ont atteint leur vitesse de croisière mais qui demeurent essentiels pour assurer la Mobilité des étudiants.
  • Consolider les échanges entre enseignants-chercheurs dans le cadre des conventions ERASMUS et hors Europe : pour cela, mettre à leur disposition une soutien linguistique approprié. Ces échanges se font sur une à deux semaines de cours à effectuer dans la langue de l’Université invitante.
  • Décloisonner certaines conventions d'échanges et mettre un terme à celles qui ne sont plus actives.
  • Mettre en place des partenariats Erasmus Mundus avec les universités hors-Europe puisque ces échanges exigent au moins trois Universités dans trois pays différents, dont deux hors Europe.
  • Multiplier des « incitations-bourses » d’aide au départ pour les étudiants non boursiers aux revenus modestes (les plus nombreux !) par le biais du FSDIE et autres.
  • Insister sur la préparation linguistique à la Mobilité dès l’année de L1 et sur la nécessaire mise à niveau linguistique. A cette fin il faudrait étendre aux L2 Droit les groupes de niveau déjà mis en pratique en Economie et en AES.
  • Améliorer l’accueil des étudiants étrangers hors-conventions par un suivi plus personnalisé et une politique étendue et consolidée du programme FLE (Français Langue Etrangère).

Vie du campus

UT1 a les inconvénients de ses avantages : la centralité. L’offre culturelle ou sportive est à portée de main des étudiants, lesquels peuvent se comporter en consommateurs et non pas en acteurs au sein de l’université. Il faut donc développer un esprit de campus, embryonnaire aujourd’hui pour ne pas dire inexistant, en créant et renforçant le sentiment d’appartenance à la communauté universitaire, des étudiants, mais également des personnels.

Plusieurs voies sont possibles pour créer cet attachement.

LA PROMOTION DU SPORT A L’UNIVERSITE

Depuis de nombreuses années l’EPS et le sport font figure de parent pauvre dans notre Université. Les alertes fréquentes sur ce sujet, de la part du DAPS (Département des Activités Physiques et Sportives) dans les différentes instances de l’Université ont eu pour effet de finaliser une convention avec la CMCAS (Caisse Mutuelle Complémentaire d’Action Sociale). Ceci a permis à UT1 de bénéficier d’un site de proximité pour 24 heures hebdomadaires de pratique sportive en gymnase. La LRU va accroître les besoins dans l’hypothèse où le sport deviendra une UEO en licence.
Pour répondre à l’augmentation des effectifs qui ne manquera pas de suivre ces dispositions, mais aussi pour faire de Toulouse1 une Université phare dans le cadre de sa lisibilité en matière de vie étudiante, il est urgent d’augmenter dans le campus même les possibilités de pratique sportive.
Les difficultés topographiques pour notre Université de centre ville peuvent être surmontées dès lors qu’un CA montrera outre l’urgence, mais aussi la nécessité absolue d’une construction d’installations sur le site même de notre campus, un site facile d’accès, utile non seulement aux étudiants mais aussi aux enseignants, enseignants–chercheurs, enseignants invités, personnel administratif. Il s’agira donc de :
  • Répondre à la demande croissante de pratique sportive sur un site Universitaire facile d’accès
  • Favoriser l’accès aux UEO
  • Concevoir un lieu de vie où les rencontres sportives spontanées ou organisées participent à l’amélioration de la vie étudiante
  • Favoriser la rencontre entre les différents acteurs de l’Université
  • Tenir compte de la pratique sportive des étudiants handicapés
  • Concevoir un lieu de pratique de compétition qui puisse offrir le spectacle du dynamisme de nos étudiants dans la représentation de l’Université
  • Aider à la coopération entre les Universités dans le cadre du PRES

LA PROMOTION DE LA CULTURE A L’UNIVERSITE

Le Président Roussillon avait enclenché le mouvement en créant une Mission Culture, petite structure légère, avec à sa tête une chargée de mission, enseignante-chercheuse. Il serait souhaitable que ce « volontarisme politique » persévère, surtout s’institutionnalise. La création d’un vrai service « animations culturelles » digne de ce nom, comme c’est le cas chez l’ensemble de nos partenaires du PRES (universités, écoles, instituts), dirigé par un directeur de service, doté de plus de moyens humains et financiers, est une nécessité pour développer une vision à long terme de la culture à UT1.

Sa mission serait multiple :
  • Proposer une programmation culturelle qui s’inscrive dans la durée : impulser et mettre en œuvre les projets culturels (exposition, concert, théâtre…) plus nombreux et plus éclectiques.
  • Favoriser l’éclosion et accompagner les projets étudiants d’intérêt universitaire (montage du dossier pour financement FSDIE, aide logistique…) qui diffusent la culture, la convivialité, qui créent du lien social dans notre maison, qui véhiculent l’image d’UT1 à l’extérieur.
  • Servir d’interface et créer des synergies entre les associations d’étudiants (associations culturelles, M2) et leur assurer une meilleure visibilité.
  • Développer les activités culturelles pour les personnels et étudiants (cours de chant, théâtre, musique…). Cela suppose de disposer de locaux adéquats et de personnels d’encadrement professionnels.
  • Nouer des partenariats pérennes avec les salles de spectacles, théâtres, musées de l’agglomération toulousaine afin de faire bénéficier aux personnels et étudiants d’UT1 de tarifs préférentiels.
  • Devenir un vrai partenaire au sein du PRES-Université, dans le cadre de la Mission Culture, et s’inscrire ainsi dans une coopération inter-universitaire plus constructive.

Orientation et aide à l'insertion professionnelle

La loi LRU (Liberté et Responsabilité des Universités) définit les missions du service public de l’enseignement supérieur :

  1. La formation initiale et continue
  2. La recherche scientifique et technologique, la diffusion et la valorisation de ses résultats
  3. L’orientation et l’insertion professionnelle
L’Université est en effet responsable du devenir professionnel de ses étudiants et doit accroître les moyens lui permettant de mieux insérer ses diplômés.

Un service commun et unique d’orientation et d’aide à l’insertion doit permettre :
  • Une meilleure information en amont sur les filières d’UT1 aux lycéens
  • Une bonne orientation des étudiants dans les parcours d’études
  • Une définition progressive du parcours professionnel et la préparation des stages
  • Une préparation aux techniques de recherches d’emploi
  • Un réseau de liens avec les entreprises au service de toute l’Université
  • Une collecte des stages informatisée et mise en réseau
  • La gestion du réseau d’anciens
Ces missions doivent dans un souci d’ergonomie se concentrer dans un lieu unique et central qui permet aux étudiants d’avoir un seul point d’entrée.
Ce service unique pourrait se scinder en quatre composantes et un service partenaire indépendant :

Un département d’information et d’orientation. Il gèrera l’alimentation du portail unique qui permet d’informer les futurs bacheliers lors de leur inscriptions et effectuera l’orientation active de ceux-ci. Il accueillera les étudiants d’UT1 pour mieux les informer et les orienter.

Un bureau d’aide à l’insertion (prévu par le nouvel article L611-5 du Code de l’éducation). Ce bureau est notamment chargé de diffuser aux étudiants une offre de stages et d’emplois variée et en lien avec les formations proposées par l’université et d’assister les étudiants dans leur recherche de stages et d’un premier emploi.

Un département relations Université-Entreprises. Son rôle est de tisser du lien avec les entreprises régionales, nationales et internationales afin de permettre aux formations et autres services de bénéficier d’un carnet d’adresses efficace pour tous leurs besoins en stages, interventions de professionnels, offres d’emploi…etc. Il sera chargé de communiquer sur la taxe professionnelle non dédiée (les masters gardant la maîtrise en ce domaine) récupérée par UT1.

Un département du réseau des anciens étudiants. Ce service, dédié spécialement à cette tâche, établira un annuaire et des procédés de mise en réseau des anciens d’UT1 selon leurs différentes formations. Il apportera une aide logistique aux masters pour la mise en place de réseau plus ciblés en fonction des domaines d’activités ou du diplôme. Cette technique des poupées russes établira des réseaux en cercles concentriques de tous les étudiants d’UT1 par discipline, puis par diplômes. Il est indispensable que les masters gardent alors la maîtrise de leur réseau propre, ce service les aidant matériellement à la mise en place et à la pérennité de leurs réseaux.

Un observatoire de la vie étudiante. Service autonome, indépendant du service d’orientation et d’aide à l’insertion, dont la maîtrise des techniques d’évaluation garantit l’impartialité et l’intégrité des données transmises notamment au bureau d’aide à l’insertion qui pourra lui commander annuellement une étude d’insertion (obligation légale posée par la loi LRU) objective et significative.

Comprendre les sigles...

AES : Administration Economique et Sociale
ATER
: Attaché Temporaire d'Enseignement et de Recherche
BIATOSS : Bibliothécaires, Ingénieurs, Administratifs, Techniciens, Ouvriers de Service et de Santé
CA : Conseil d'Administration
CDP : Centre de Droit Privé
CEVU : Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire
CMCAS : Caisse Mutuelle Complémentaire d’Action Sociale
CS : Conseil Scientifique
CTP : Comité Technique Paritaire
DAPS : Département des Activités Physiques et Sportives
DBM : Décision Budgétaire Modificative
DULP : Diplôme d'Université en Langue Pratique
DULS : Diplôme d'Université en Langue de Spécialité
EC : Enseignant-Chercheur
FLE : Français Langue Etrangère
FSDIE : Fonds de Solidarité et de Développement des Initiatives Etudiantes
IAE : Institut d'Administration des Entreprises
IRIT : Institut de Recherche en Informatique de Toulouse
IUT : Institut Universitaire de Technologie
LIHRE : Laboratoire Interdisciplinaire de recherche sur les Ressources Humaines et l'Emploi
LRU : Libertés et Responsabilités des Universités
MCF : Maître de Conférences
PRAG : Professeur Agrégé
PRCE : Professeur Certifié
PRES : Pôle de Recherche et d'Enseignement Supérieur
SICD : Service Inter-établissements de Coopération Documentaire
STS : Section de Technicien Supérieur
TACIP : Théorie des Actes et du Contrôle des Institutions Publiques
TD : Travail Dirigé
TP : Travail Pratique
TIC : Technologies de l'Information et de la Communication
UFR : Unité de Formation et de Recherche
VP : Vice-Président

Au moins 5 élus sur 7 pour la liste en tête

Composition du conseil d'administration de l'UT1

  • 7 enseignants du collège A (Professeur)
  • 7 enseignants du collège B (MCF, PRAG, PRCE, ATER et moniteur)
  • 3 BIATOSS
  • 5 étudiants
  • 7 personnes extérieures (ne votent pas pour l'élection du président)
Le mode de scrutin

Pour l'élection au conseil d'administration de l'université des représentants des enseignants-chercheurs et des personnels assimilés, une prime majoritaire à la liste arrivée en tête est instaurée. Ainsi, pour le collège A (collège des professeurs des universités et personnels assimilés) et pour le collège B (autres enseignants-chercheurs, enseignants et chercheurs) il est attribué à la liste qui obtient le plus de voix un nombre de sièges égal à la moitié des sièges à pourvoir ou, dans le cas où le nombre de sièges à pourvoir est impair, le nombre entier immédiatement supérieur à la moitié des sièges à pourvoir.

Les autres sièges sont répartis entre toutes les listes à la représentation proportionnelle au plus fort reste. Le quotient électoral est calculé par référence au nombre de sièges restant à pourvoir.

Exemple pour le collège B

Suffrages exprimés : 180
Sièges à pouvoir : 7

Liste A : 80 voix
Liste B : 70 voix
Liste C : 30 voix

La listes A étant en tête obtient 4 sièges.

Il reste donc 3 sièges à pouvoir à la représentation proportionnelle au plus fort reste.

Le quotient électoral est égal à 180/3 = 60.

Liste A : 80/60 = 1,333 --> 1 siège (reste 20 voix)
Liste B : 70/60 = 1,166 --> 1 siège (reste 10 voix)
Liste C : 30/60 = 0,5 --> 0 siège (reste 30 voix)

Le dernier siège à pourvoir est attribué à la liste C car elle a le plus fort reste.

Liste A : 5 sièges
Liste B : 1 siège
Liste C : 1 siège

Cas particuliers
  1. La liste en tête obtient plus de 50% des suffrages exprimés alors elle obtient 6 sièges.
  2. Il n'y a que 2 listes en concurrence alors la liste gagnante obtient 6 sièges.